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Pourquoi Social à venir ?

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Un grand nombre de paramètres, en France, ces dernières décennies, expliquent la mise à mal du travail social : des usagers en premier lieu, puis des professionnels, et enfin des institutions. Certes les réformes législatives et la crise sanitaire de la Covid-19 ont été des facteurs clairement aggravants, mais plus insidieux des logiques néolibérales ont infusé progressivement nos secteurs depuis les écoles dispensatrices des formations initiales et continues jusqu’aux terrains des pratiques et interventions

socioéducatives. Notre secteur n’est donc plus épargné par les logiques délétères du néolibéralisme qui provoquent, outre les nombreux détournements de fonds publics, les maltraitances institutionnelles, l’absence de dialogue social d’où - effet domino - les maladies professionnelles, les démissions, les ruptures conventionnelles, les licenciements, les reconversions professionnelles... S’étonnera-t-on alors du manque d’attractivité de nos professions? Les valeurs humanistes du travail social, tout comme les pédagogies et leurs innovations, sont moquées, méprisées, au profit de logiques purement gestionnaires, mais rarement rentables.

OBJET ET BUTS

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L’association a pour objet d’agir pour permettre la meilleure adéquation entre les formations aux métiers du travail social et les besoins en premier lieu des bénéficiaires (les usagers de l’action sociale et médico-sociale), mais aussi des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux (de surcroît sites qualifiants au regard de la formation). L’association est porteuse des valeurs humanistes et éthiques du travail social telles que rappelées par Paul Ricœur :

Vivre une vie bonne, avec et pour autrui,

dans des institutions justes

L’association entend également œuvrer à une meilleure attractivité des métiers du travail social. Elle soutiendra activement les réflexions et les innovations pédagogiques allant dans le sens de ces valeurs. L’association agit principalement sur le territoire du Bas-Rhin, mais pourra déployer des actions sur l’ensemble de la région Grand Est.

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